Titre : Nowhere Boy
Réalisatrice : Sam Taylor-Wood
Acteurs : Aaron Jonhson, Kristin Scott Thomas, Anne Marie Duff
Date :2010
Résumé :
John Lennon a grandi dans une famille pleine de secrets. Elevé par sa tante Mimi, il retrouve à l’adolescence sa mère, Julia. Arrivé en âge de comprendre le mystère qui a déchiré ces deux sœurs, John veut réconcilier sa famille. Une paix fragile s’installe, aussitôt ruinée par une tragédie. Mais sa mère a légué à John un don précieux : la musique. Un jeune homme tourmenté trouve enfin sa voie.

Ma critique

Lennon.
Ce nom suffit à faire apparaître dans les souvenirs de chacun des images, des notes, des rumeurs ou des paroles s'entrechoquant avec les goûts et les lubies propres à tout individus. Le mythe est trop présent pour qu'il soit nécessaire de rappeler qui fût cette icône. De génération en génération, les cris ne se taisent pas, les fans hurlent toujours, les accords sur les guitares sont les mêmes. Trente ans passent en un instant et pourtant tout change.
Le temps poursuit son dur labeur en créant de nouvelles mœurs, en dépravant les sociétés, abrutissant les masses pour plus d’obscurité jusqu’au néant inévitable. Pourtant, les Beatles sont toujours là. Plus intemporels et universels que jamais.
Il y a trente ans, le 8 décembre 1980, John Lennon se fait abattre devant son immeuble, le Dakota Building.
Une part de l’Histoire s’est alors éteinte avec lui.
Ce film, « Nowhere Boy », (référence à la chanson   "Nowhere man" ) est incontestablement une ode aux admirateurs des Beatles bien qu’il soit inutile de connaître par cœur l’histoire de l’anglais, pour suivre et apprécier le  film de  la réalisatrice Sam Taylor Wood.
Aaron Jonhson, y  incarne l'adolescent Lennon, meurtri par l'absence de ses parents, remplacés par sa tante Mimi, interprétée par Kristin Scott Thomas, qui sacrifie  toute sa vie à celle de son neveu.
Le film nous dévoile  tout : l'achat de la première guitare, les retrouvailles avec sa mère, la découverte de la vérité, la rencontre avec Paul McCartney et Georges Harrison, les premières copines, les premiers concerts, les 400 coups dans sa ville natale, les lunettes, l’aspiration à la notoriété. On comprend les paroles des chansons comme « Strawberry Fields »,  « Penny Lane », « In my life » puisqu’elles se déroulent devant nos yeux. Telle une révélation.
On détient enfin le secret dont tout le monde doutait : Oui, l'originalité exceptionnelle de ce garçon est innée. Il est venu au monde avec cette âme d'artiste. Il a toujours voulu l'exprimer malgré les critiques de ses proches, en peinture, en musique, en écriture.  Il était doué, d'un vrai don. Torturé, incompris et rejeté, son passé n'a été qu'un levier afin de devenir ce qu'il est et restera à jamais. C'est indéniable. Sa vie ne fut qu'un enchaînement d'évènements traumatisants pourtant, Lennon lui même disait de son enfance qu'elle avait été merveilleuse.
Mensonge ou réalité ? Il a emporté la réponse dans sa tombe.
Quoiqu’il en soit, même mort, il reste plus populaire que Jésus.
Espérons qu’il sache ressusciter…

L.G.H

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